• Raphaël,

     

    Je vis quelque chose d'effroyable,

    Et tu m'apparais soudain,

    comme un vrai diable.

     

    Comment aurais-je pu croire,

    Qu'en ce samedi vingt,

    J'allais enfin te revoir.

     

    Après tout ce temps,

    J'avais oublié tout ça,

    tes jolies dents,

    ta douce petite voix,

    ton corps si blanc,

    ta beauté, plus que ça.

     

    Raphäel, pourquoi ne m'aimes-tu pas ?

    J'aurais été capable de t'aimer plus que tout,

    j'aurais été capable de t'embrasser,

    j'aurais été capable de faire ce que tu aimes,

    j'aurais été capable d'aimer les filles.

    Je crois que tu es l'homme de ma vie, mais l'homme que je déteste aussi.

     

     

     

     

    Désolé mes amis, je suis véritablement perdu entres tous ces hommes, ces amants et mon ex qui me font vibrer de bonheur et de malheur.


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  • Je ne peux pas dire "ex-amour" car finalement, je l'aime toujours. Comment faire pour ne pas me laisser envahir par trop de tristesse ? Il m'a envoyé quelques textos en me disant qu'une rupture n'était pas non plus la fin de tout, qu'il était encore vivant, que tout pourrait être possible. Là, Mick m'a dit : il a rencontré un homme de 28 ans.. Donc j'ai tout compris, il est tombé amoureux de quelqu'un d'autre...

    Je crois que j'aimerais le détester !


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  • "Mon amour,

    Je ne sais pas pourquoi tu as pris cette décision mais elle me fait extrêmement souffrir. Hier, tu étais à mes côtés, tu me serrais fort, tu me murmurais à l'oreille que tu pensais toujours à moi. Et que m'écris-tu par texto, hier ? Que tu préfères qu'on en reste là, que l'amour est la pire chose qu'il peut arriver à un garçon comme toi. Mais Noé, qu'est-ce que je t'ai fait ? Tu m'aimes ? Tu ne m'as jamais aimé ?

    Je repense à ton odeur, à ton corps si doux, si viril mais aussi si féminin. Je me souviens de nos journées à passer pour s'épiler, à se vêtir, tout en s'embrassant tendrement. Cinq mois de bonheur avec toi. Cinq disputes en cinq mois. Une rupture et des pleures maintenant. J'ai besoin de toi. Il y a un an, j'aimais Raphaël. Je sais que je ne l'ai pas entièrement oublié, que parfois je suis seul à penser à lui. Mais ça n'a rien à voir, je l'ai oublié car il était stupide. Un stupide petit homophobe. Toi aussi tu regardais les autres hommes, ça ne te gênait pas. Toi aussi, tu avais une érection en regardant un homosexuel se toucher le torse, et te faire sentir qu'il avait envie de toi. Moi je n'étais pas comme ça.

    Je n'ai pas été capable de te faire une fellation, en 5 mois. Mais moi j'ai 17 ans et toi tu es plus âgé et plus mature sexuellement. Toi tu as aussi connu les filles, et dans tes moments de défonces, tu as connu deux garçons. Les fellations, le sperme, tu en as l'habitude. J'ai voulu t'offrir l'amour, mais j'ai été incapable de t'offrir le sexe. J'aurais voulu te dévorer comme tu le souhaitais, ça aurait mon plus grand rêve. Tu disais toi-même qu'on avait le temps, qu'on ferait plus de choses après, que j'étais jeune et intimidé...

    Combien de temps Me laisses-tu ?

    Je t'aime Noé, s'il te plait, peu importe ce que j'ai fait, peu importe avec qui tu m'as trompé, laisse-moi une chance..."


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  • J'ai trop aimé ce garçon. J'ai trop aimé me travestir avec lui. J'ai trop aimé faire l'amour. Lui ne m'aimait pas beaucoup. Il disait que l'amour est la clé de tous les malheurs. Hier, il me serrait encore fort dans les bras, il m'embrassait à pleine bouche, il me léchait le visage et le corps. Je sentais dans ses yeux qu'il m'aimait tout de même un peu, qu'il ne me mentait pas. Je crois que j'étais trop heureux de sentir ça. Et lui, il s'est senti troublé.

    Il aimait trop m'écrire des mots doux. Il aimait trop. Trop, c'est justement le mot qu'il faut. C'était trop pour lui, il voulait d'autres sexes, d'autres corps, il voulait quelqu'un qui puisse lui faire une fellation, parce que moi j'ai bien trop peur. J'ai trop pleuré. Je ne devrais pas, je devrais être en colère contre lui.

    Il m'a laissé tombé hier soir, je ne parviens pas à l'oublier. J'ai dormi deux heures. Je ne l'oublierais pas. Je souffre trop.


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  • Je repasse ici doucement pour dire à tous les homosexuels et lesbiennes qui se sentent mal que ça n'est pas la peine. On a tous droit au bonheur, et malgré une adolescence remplie de difficultés, d'un refoulement et d'agressivités envers moi-même et les homosexuels, je suis heureux. Je tiens aussi à vous informer que j'ai fait l'amour avec mon amoureux et que je suis troooooooooooop heureux !

    Pour certains qui tardent à trouver des amoureux ou amoureuses, il faut seulement être patient et se concentrer sur les amis. Et surtout, ne vous en faîtes pas lorsque vous entendez des injures contre vous. Car, ce n'est pas seulement contre vous que ces gens-là sont, mais contre EUX ! Je connais deux ou trois garçons, entièrement homophobes, un a même tapé un autre mec, insulté des tas de gens (lesbiennes aussi) qui ont fini par sortir avec un autre mec ! C'est pour ça aussi que j'ai envie de vous écrire.

    Je connaissais un gars au lycée, qui disait que les homos étaient des gens sans cerveau, qu'ils allaient détruire la planète car ils ne pouvaient pas faire d'enfant et que c'était contre nature. J'avais failli me battre contre lui en janvier. Et ce week-end, je suis allée en boite, une boite gay qui est pourtant à 150 km de chez moi. Qu'est-ce que je vois ? Ce garçon-là, vêtu toujours très viril, mais tête baissée qui dansait avec un autre. Quandil m'a vu, il est parti prendre un verre en m'ignorant. Et en fin de soirée, il était plutôt bourré, plutôt mal je dirais. Un garçon est venu lui prendre la main et l'autre l'a embrassé ! carrément embrassé ! J'ai cru halluciné mais je suis presque sûr que la plupart des homophobes (surtout ceux qui en parlent beaucoup et toute la journée) sont des homosexuels refoulés.

    Un peu comme j'étais avant !


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