• Je rentre chez moi pour pleurer.


     


    Pleurer car je me fous de cette fille. Et qu'elle croit bêtement que je l'aime. Elle est envahissante, étouffante et belle. J'ai des copains qui me disent : "Tu devrais essayer avec elle, tu seras sûr de ta sexualité !"


    Je suis sûr. Elle est belle, oui, elle a de beaux seins mais est-ce vraiment ça que je veux ? que j'aime ? Bien sûr que non, j'aime, je préfère le corps d'un homme, l'odeur, la peau d'un homme. Evidemment, elle me "chauffe" un peu et me demande : "Pourquoi ça ne te fais rien ?"


    Je lui ai dit que ça ne m'intéressit pas. Que j'aimais seulement dans l'esprit. C'est vrai, ce sont juste des sentiments mais pas du désir.


    Je pleure car je me fous de cette fille et qu'en plus d'avoir perdu son père, elle va me perdre, moi.


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  • J'ai passé la semaine avec ma petite amie, qui vient de partir. Elle me dit toujours qu'elle m'aime, pourquoi moi ? Je ne fais rien pour, je suis seulement galant, doux, et abruti.

    Elle a réussi à parler avec mon frère qui est venu passer deux jours ici. Il s'est confié ; le divorce, un chagrin d'amour, il n'a pas supporté. C'est stupide, pour si peu de choses, de "mal finir" mais je sais que je ne dois pas juger. Ma mère l'a envahi trop longtemps parce qu'elle avait justement peur qu'il fasse comme ma soeur, ou qu'il finisse comme moi, homo.

    Manon m'embrasse tendrement. C'est vrai que c'est bien, que ça n'est pas horrible. Je crois que je ne l'aime pas mais que jamais je ne la "quitterais". Je sais pourtant que ça ne durera pas entre nous, parce que trop de choses nous éloignent. Et justement la sexualité. Ou plutôt l'amour ?

    Je me sens seul qu'elle soit si vite partie, rejoindre sa mère. Sans compter que depuis la mort de son père, elle est apathique chez elle, inactive, sédentaire et déprimée. Je n'ai même pas la voiture pour aller la voir ; elle m'a dit qu'il lui tardait le mois de mai ; j'aurais certainement le permis.

    Bisous à tous

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  • J'ai passé la semaine avec ma petite amie, qui vient de partir. Elle me dit toujours qu'elle m'aime, pourquoi moi ? Je ne fais rien pour, je suis seulement galant, doux, et abruti.

    Elle a réussi à parler avec mon frère qui est venu passer deux jours ici. Il s'est confié ; le divorce, un chagrin d'amour, il n'a pas supporté. C'est stupide, pour si peu de choses, de "mal finir" mais je sais que je ne dois pas juger. Ma mère l'a envahi trop longtemps parce qu'elle avait justement peur qu'il fasse comme ma soeur, ou qu'il finisse comme moi, homo.

    Manon m'embrasse tendrement. C'est vrai que c'est bien, que ça n'est pas horrible. Je crois que je ne l'aime pas mais que jamais je ne la "quitterais". Je sais pourtant que ça ne durera pas entre nous, parce que trop de choses nous éloignent. Et justement la sexualité. Ou plutôt l'amour ?

    Je me sens seul qu'elle soit si vite partie, rejoindre sa mère. Sans compter que depuis la mort de son père, elle est apathique chez elle, inactive, sédentaire et déprimée. Je n'ai même pas la voiture pour aller la voir ; elle m'a dit qu'il lui tardait le mois de mai ; j'aurais certainement le permis.

    Bisous à tous

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  • J'allume quelques bougies dans le salon. Je pose quelques guirlandes rouges et oranges autant des meubles, de quelques placards. J'avais décidé, pour ce premier de l'an, d'inviter les gens à la fête, de les inviter pour être heureux, oublier.

    Nous étions quinze. Raphaël a refusé, baisant avec son anglaise habituelle, que je n'apprécie pas. Je l'ai observé la fois dernière, elle porte de gros talons, des bottes en cuir serrées autour de ses maigres chevilles, des vestes trouées laissant apparaître son tatouage qui débute entre sa poitrine et descend, descend. Elle incite à la baise, elle attire Raphaël. Je ne l'apprécierais jamais.

    Le 31, il y avait ma petite amie, Manon, quelques amis à elle, mes meilleurs amis. J'avais préparé des assiettes de fois gras, puis une ambiance, mon ambiance. Mes amis étaient surpris, ils souriaient un peu gênés. J'étais avec Manon. Vers 4 heures du matin, nous nous sommes couchés. Je l'ai tenu par la main, déshabillait tout doucement en allumant une bougie. Je l'ai caressé des épaules jusqu'au pied. C'est beau une fille qui nous regarde. Je l'ai embrassé, je l'ai entouré avec mes bras un peu fins, puis je l'ai bordé. Je me suis installé près d'elle.

    "Tu es romantique" m'a t-elle dit.

    Puis elle a enchaîné.

    "Si j'étais un homme, je t'aurais demandé en mariage."

    J'aime beaucoup notre relation, il n'en existe qu'une ainsi.

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