• Ouf !

    Me revoilà !

    Et comme je le dis, je ne reviens que lorsque je déprime... Mais pas cette fois ! Aujourd'hui, je suis heureux. Heureux de vous annoncer que j'existe aux yeux de quelqu'un. Je n'ai jamais rêvé de butiner, jamais, et pourtant je me suis toujours trouvé des garçons (ou fille) qui me rejeté en quelques jours (ou semaines). Je n'ai jamais aimé ça, et ça m'a toujours fait souffrir.

    Et à la faculté, on a vite remarqué mon côté gay, ce goût pour le sentimental, la littérature, la tendresse et mon regard vers ... Pedro. Il est espagnol, oui. Je peux vous dire que des cours de langue avec lui, j'en ai eu droit ! Et pas que dans un sens ! Lui, il est plus vieux que moi, il est "ERASMUS" et il a appris mon homosexualité. Un soir, il est venu me voir, m'a invité dans un bar gay. Au moins, je n'avais aucun doute sur sa sexualité à lui. Il m'a avoué qu'il cherchait quelqu'un de "sérieux", une relation stable et fidèle. J'ai craqué !

    Nous sommes donc ensemble depuis le 7 février 2008. J'avais eu le temps, donc, d'oublier Paul mais je n'avais pas eu d'autres histoires. Par contre, je n'ai plus envie d'être transexuel, j'ai bien réfléchi, je crois que ce serait une erreur. Je suis juste gay. Par contre, j'hésite à partir en Espagne car Pedro y retourne fin juin. Il m'a supplié de le suivre mais notre histoire est encore "fraîche" et j'hésite... Même s'il est le premier avec qui j'ai fait l'amour...L'A-mour :)


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  • Ce matin, je reçois un message. "Faut qu'on parle" Raphaël arrive cinq minutes après chez moi, vêtu d'un jean moulant, d'une écharpe du SUA et avec une boîte de chocolat dans les mains. J'étais en pyjama, les cheveux ébourrifés, épuisé de la nuit passé avec des cousins (jusqu'à 4 heures du matin), encore un peu ivre.


    Je l'assois sur le canapé, il me paraît stressé, angoissé, malheureux ; l'inverse de la fois dernière. Je crois que Raphaël s'est toujours caché derrière un mur, et moi, j'étais le seul à l'avoir franchi. Voilà pourquoi je l'ai tant aimé. Je vais rapidement prendre une douche et je me fais beau. Entre temps, je vomis quelques restes de la veille et ma mère pleure dans la chambre. Je l'entends me dire :


    "Vous les jeunes, incapables de vous amuser sans vous rendre malade. Si toi, tu te mets à boire maintenant, que va-t-on faire ?!"


    Je n'ai pas pourtant pas beaucoup bu mais elle s'inquiète pour tout. J'amène Raphaël dans ma chambre un peu en désordre. Il commence à me parler. Il me parle beaucoup. Cette Anglaise qui l'a ramené, elle veut se marier pour les papiers. Et lui, il a décidé que ça l'arrangeait.


    Je ne m'étais donc pas trompé ; il est homosexuel, ou plutôt bisexuel. Parce qu'il a dit que depuis que son copain l'avait largué, il avait "baisé" quelques femmes. Il dit qu'il ne se passera jamais de femmes mais que les hommes attirent également. Il m'a pris la main et m'a promis qu'il ne repartirait jamais, en me regardant dans les yeux.


    Je suis retombé amoureux   


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  • Noël est passé. Enfin. Je pense à Néo.

    Raphaël nous a fait un beau cadeau : il est rentré chez lui avec une jeune fille, avec qui il va se marier cet été. J'étais effondrée, moi qui croyait qu'il était homosexuel, je crois qu'il a menti. Pourquoi a-t-il fait ça ? Il est parti trois trois mois sans donner de nouvelle, et il rien sec et frais, heureux et souriant, comme s'il était resté parmi nous.

    Sa mère pleurait ; moi aussi, de l'intérieur.

    Parce que même si je ne l'aime plus, il reste "mon raphaël".

    J'ai donc dit : "J'ai une petite amie depuis trois semaines, cela se passe bien."
    Il a eu l'air surpris et content. On a bu des verres ensemble et il m'a promis de me parler dans quelques jours. Je sens que quelque chose cloche mais il se cache.

    C'est un peu comme moi, ou plutôt comme mon frère.

    Ce dernier passe ses vacances avec mon père, avec l'interdiction de quitter le domicile et l'obligation de faire les devoirs. Avec mon père, il se tait et bientôt, il vivra avec lui. C'est sûr.

    Quant à ma soeur, elle n'est pas venue cet année. On m'a dit que son couple n'allait pas bien.

    Bonnes fêtes !

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  • Je suis déjà chez moi car rentré hier soir. J'ai vomi toute la bouffe, je suis pas bien du tout car Romaric m'a laissé tombé dimanche dernier. Je le hais et j'arrive pas à me faire à l'idée que lui aussi est parti de ma vie ; comme les autres.

    Je n'arrive plus à vivre, on dirait que tout s'effondre autour de moi comme des tours, on dirait qu'il y a des explosions dans tous mon corps, dans mon coeur, que plus rien ne fonctionne. Si vous saviez comme j'ai mal.

    Et puis, avec mon frère, tous les autres m'oublient. Il les manipule trop : avant, il faisait toujours le bébé mais il commençait déjà à faire le con, à fumer et maintenant, il vole à ma mère, vend, dhile, merde quoi ! De coup, on l'enferme, le tape, lui crie dessus pendant qu'il rit. Il est en 3ème, maintenant et il a dit qu'il ne passera jamais en 2ème, qu'il arrêterait les études après le brevet. Il a même traité ma mère de "sale pute" ; elle s'effondre, n'a pas d'autorité. Il refuse de voir mon père et ma soeur, qui a été une ado difficile n'arrive même ps à le calmer.

    Du coup, c'est moi qu'on laisse tomber car je cache mes sentiments, contrairement à mon frère et ma soeur. J'ai vu Raphaël ; il m'a expliqué qu'il voulait mourir parce qu'il est attiré par un gars qui vit à l'étranger. Il dit qu'il n'aurait jamais voulu vivre une telle chose. Pour lui, être bi ou homo, c'est comme être un meurtrier. Il veut plus me parler, me dit qu'il se tuera, quoique j'y fasse. Sa mère est désespéré, on peut plus lui parler, il fait des crises de nerf, il a même cassé son lit, tapé un gars en pleine rue qui l'insultait de "pédé" et il n'est pas allé chez sa mère depuis 3 jours. On ne le cherche pas, on sait qu'il est parti de lui-même (sans mot, ni rien) Sa mère est effondrée, comme la mienne. Du coup, elle est à la maison. Et moi qui vomit depuis hier ; on s'en fout.

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  • Il est arrivé ce dimanche une chose horrible...D'ailleurs je n'ai pas eu le temps de vous en faire part. Les choses ont pris une ampleur que je n'aurais jamais imaginé, même pas dans mes rêves les plus fantastiques. J'ai voulu rendre visite à Raphaël après un lourd repas de famille. J'étais un peu assomé par la nourriture absorbée rapidement mais j'ai pensé que ça serait agréable d'aller lui rendre visite (puisqu'il a l'air mal) J'ai donc pris le volant (ma mère à côté) et je suis allé le voir. J'ai frappé et personne ne m'a répondu. Pourtant il y avait sa voiture. J'ai essayé d'ouvrir et c'était effectivement ouvert. Je l'ai appelé mais personne ne m'a répondu à part un fond de musique douce qui flottait dans la chambre de Raphaël. Je pensais qu'il s'était endormi mais pour en avoir la certitude, j'ai entrouvert la porte.


    A côté de lui se trouvait des médicamments, il était allongé et avait l'air défonsé. J'ai également vu une bouteille de vodka à moitié vide et renversée sur le lit. Je l'ai secoué, comprenant le geste qu'il venait de faire. Par malheur, je n'ai pas reçu d'apprentissage pour le secourisme (Journée d'appel : le 20 septembre 2006 !) alors j'ai pris un téléphone et j'ai appelé les pompiers qui sont arrivés rapidement. Il me demandait s'il respirait et effectivement, son souffle était lent, comme ralenti et plus les minutes passaient, plus je croyais que Raphaël allait mourir dans mes bras. Quand les pompiers l'ont embarqué, sa mère est arrivée paniquée en était certaine que c'était de sa faute, qu'il était triste...Je l'ai prise dans mes bras en tentant de la calmer. Je lui disais que Raphaël avait eu un coup de blues et qu'il n'avait pas été capable, aujourd'hui, de remonter la pente. Au final, on nous a dit à l'hôpital que sa dose n'était pas très élevé, qu'il n'était même pas en coma, juste profondément endormi à cause du choc cachet/vodka. Lundi matin, je ne suis même pas allé en cours, préocupée par sa santé. Je suis allé le voir, il m'a dit qu'il ne savait pas pourquoi il avait voulu mourir. Il m'a dit qu'il avait perdu une amitié profonde, que plusieurs rencontres le perturbaient, l'interrogeaient sur sa personnalité et qu'il m'expliquera quand il aura compris. Il reste persuadé que les psychologues doivent être enfermés.

    Je l'ai quitté et en partant, il m'a tenu la main en me disant "Merci de m'avoir sauvé, je regrette mon geste. Sans toi, peut-être que je ne serais plus là" Sa mère m'appelle tous les soirs, elle me dit qu'elle aurait voulu avoir un garçon comme moi, simple et ouvert et que mon homosexualité (ça ça m'a choqué par contre car elle n'était pas sensée savoir) ne la gênait absolument pas, qu'elle respectait toute vie. J'ai pensé que Raphaël n'était pas aussi ouvert qu'elle et qu'il se plaint bien pour rien de toi.

    Tout à l'heure, il m'a promis d'écrire une lettre qui me, soit-disant, me choquerait. Je m'attends à tout mais enfin, qu'est-ce qui pourrait me choquer ?! Il vient vers 18 heures chez moi. Je rentre encore tous les mercredis, ou presque de l'internat car la bouffe est dégueulasse et les secondes sont trop chiants et gamins.

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