• J'ai passé la semaine avec ma petite amie, qui vient de partir. Elle me dit toujours qu'elle m'aime, pourquoi moi ? Je ne fais rien pour, je suis seulement galant, doux, et abruti.

    Elle a réussi à parler avec mon frère qui est venu passer deux jours ici. Il s'est confié ; le divorce, un chagrin d'amour, il n'a pas supporté. C'est stupide, pour si peu de choses, de "mal finir" mais je sais que je ne dois pas juger. Ma mère l'a envahi trop longtemps parce qu'elle avait justement peur qu'il fasse comme ma soeur, ou qu'il finisse comme moi, homo.

    Manon m'embrasse tendrement. C'est vrai que c'est bien, que ça n'est pas horrible. Je crois que je ne l'aime pas mais que jamais je ne la "quitterais". Je sais pourtant que ça ne durera pas entre nous, parce que trop de choses nous éloignent. Et justement la sexualité. Ou plutôt l'amour ?

    Je me sens seul qu'elle soit si vite partie, rejoindre sa mère. Sans compter que depuis la mort de son père, elle est apathique chez elle, inactive, sédentaire et déprimée. Je n'ai même pas la voiture pour aller la voir ; elle m'a dit qu'il lui tardait le mois de mai ; j'aurais certainement le permis.

    Bisous à tous

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  • J'ai passé la semaine avec ma petite amie, qui vient de partir. Elle me dit toujours qu'elle m'aime, pourquoi moi ? Je ne fais rien pour, je suis seulement galant, doux, et abruti.

    Elle a réussi à parler avec mon frère qui est venu passer deux jours ici. Il s'est confié ; le divorce, un chagrin d'amour, il n'a pas supporté. C'est stupide, pour si peu de choses, de "mal finir" mais je sais que je ne dois pas juger. Ma mère l'a envahi trop longtemps parce qu'elle avait justement peur qu'il fasse comme ma soeur, ou qu'il finisse comme moi, homo.

    Manon m'embrasse tendrement. C'est vrai que c'est bien, que ça n'est pas horrible. Je crois que je ne l'aime pas mais que jamais je ne la "quitterais". Je sais pourtant que ça ne durera pas entre nous, parce que trop de choses nous éloignent. Et justement la sexualité. Ou plutôt l'amour ?

    Je me sens seul qu'elle soit si vite partie, rejoindre sa mère. Sans compter que depuis la mort de son père, elle est apathique chez elle, inactive, sédentaire et déprimée. Je n'ai même pas la voiture pour aller la voir ; elle m'a dit qu'il lui tardait le mois de mai ; j'aurais certainement le permis.

    Bisous à tous

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  • J'allume quelques bougies dans le salon. Je pose quelques guirlandes rouges et oranges autant des meubles, de quelques placards. J'avais décidé, pour ce premier de l'an, d'inviter les gens à la fête, de les inviter pour être heureux, oublier.

    Nous étions quinze. Raphaël a refusé, baisant avec son anglaise habituelle, que je n'apprécie pas. Je l'ai observé la fois dernière, elle porte de gros talons, des bottes en cuir serrées autour de ses maigres chevilles, des vestes trouées laissant apparaître son tatouage qui débute entre sa poitrine et descend, descend. Elle incite à la baise, elle attire Raphaël. Je ne l'apprécierais jamais.

    Le 31, il y avait ma petite amie, Manon, quelques amis à elle, mes meilleurs amis. J'avais préparé des assiettes de fois gras, puis une ambiance, mon ambiance. Mes amis étaient surpris, ils souriaient un peu gênés. J'étais avec Manon. Vers 4 heures du matin, nous nous sommes couchés. Je l'ai tenu par la main, déshabillait tout doucement en allumant une bougie. Je l'ai caressé des épaules jusqu'au pied. C'est beau une fille qui nous regarde. Je l'ai embrassé, je l'ai entouré avec mes bras un peu fins, puis je l'ai bordé. Je me suis installé près d'elle.

    "Tu es romantique" m'a t-elle dit.

    Puis elle a enchaîné.

    "Si j'étais un homme, je t'aurais demandé en mariage."

    J'aime beaucoup notre relation, il n'en existe qu'une ainsi.

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  • Ce matin, je reçois un message. "Faut qu'on parle" Raphaël arrive cinq minutes après chez moi, vêtu d'un jean moulant, d'une écharpe du SUA et avec une boîte de chocolat dans les mains. J'étais en pyjama, les cheveux ébourrifés, épuisé de la nuit passé avec des cousins (jusqu'à 4 heures du matin), encore un peu ivre.


    Je l'assois sur le canapé, il me paraît stressé, angoissé, malheureux ; l'inverse de la fois dernière. Je crois que Raphaël s'est toujours caché derrière un mur, et moi, j'étais le seul à l'avoir franchi. Voilà pourquoi je l'ai tant aimé. Je vais rapidement prendre une douche et je me fais beau. Entre temps, je vomis quelques restes de la veille et ma mère pleure dans la chambre. Je l'entends me dire :


    "Vous les jeunes, incapables de vous amuser sans vous rendre malade. Si toi, tu te mets à boire maintenant, que va-t-on faire ?!"


    Je n'ai pas pourtant pas beaucoup bu mais elle s'inquiète pour tout. J'amène Raphaël dans ma chambre un peu en désordre. Il commence à me parler. Il me parle beaucoup. Cette Anglaise qui l'a ramené, elle veut se marier pour les papiers. Et lui, il a décidé que ça l'arrangeait.


    Je ne m'étais donc pas trompé ; il est homosexuel, ou plutôt bisexuel. Parce qu'il a dit que depuis que son copain l'avait largué, il avait "baisé" quelques femmes. Il dit qu'il ne se passera jamais de femmes mais que les hommes attirent également. Il m'a pris la main et m'a promis qu'il ne repartirait jamais, en me regardant dans les yeux.


    Je suis retombé amoureux   


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  • Noël est passé. Enfin. Je pense à Néo.

    Raphaël nous a fait un beau cadeau : il est rentré chez lui avec une jeune fille, avec qui il va se marier cet été. J'étais effondrée, moi qui croyait qu'il était homosexuel, je crois qu'il a menti. Pourquoi a-t-il fait ça ? Il est parti trois trois mois sans donner de nouvelle, et il rien sec et frais, heureux et souriant, comme s'il était resté parmi nous.

    Sa mère pleurait ; moi aussi, de l'intérieur.

    Parce que même si je ne l'aime plus, il reste "mon raphaël".

    J'ai donc dit : "J'ai une petite amie depuis trois semaines, cela se passe bien."
    Il a eu l'air surpris et content. On a bu des verres ensemble et il m'a promis de me parler dans quelques jours. Je sens que quelque chose cloche mais il se cache.

    C'est un peu comme moi, ou plutôt comme mon frère.

    Ce dernier passe ses vacances avec mon père, avec l'interdiction de quitter le domicile et l'obligation de faire les devoirs. Avec mon père, il se tait et bientôt, il vivra avec lui. C'est sûr.

    Quant à ma soeur, elle n'est pas venue cet année. On m'a dit que son couple n'allait pas bien.

    Bonnes fêtes !

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