• Je commence à avoir du boulot et pourtant, la seule chose dont j'ai la tête est l'Amour. C'est vrai que lorsque j'y pense, j'ai toujours été malgré ma masculinité cette fleur bleue, qui lâche des mots d'amour à longueur de temps et qui se tuerait pour quelqu'un qu'il aime. Je crois que j'étais de même enfant, bien que j'offrais des cadeaux à mes petites chéries de l'école primaire en leur bavant sur les joues. Elle râlait puis elle tapotait ma tête tandis que je tentais furieusement de détacher leur maillot de bain pour voir apparaitre leurs petites fesses. Je n'étais pas plus obsédé qu'un autre enfant, bien entendu, j'étais seulement dans la curiosité et mes petites copines, quand elles venaient à la maison, se plaisaient à caresser ma poitrine lorsque les parents tournaient les yeux. On s'amusait beaucoup à cela, enfant. J'ai pourtant toujours eu ce doute douloureux quand j'apercevais, en grandissant, les poitrines épaisses de certaines adolescents qui éveillaient chez moi quelque chose d'encore incompréhensible. Je m'écroulais sur le lit et je me battais avec ce désir étrange qui me montait vigoureusement dans la tête. Jusqu'à ce que mes épaules s'épaississent et que dans une cour de récréation, un ami dont je rêvais la nuit, étrangla mon cou pour ricaner et me renversa le cœur, pour toujours.


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  • Je rentre juste d’un week-end sensationnel et si j’écris de nouveau sur ce blog, c’est pour dire à tous ceux qui, parfois, ont le sentiment que le bonheur leur échappe, d’avoir enfin confiance en cette existence.

     

    L’Amour donne de drôles de surprises, car bien des fois j’ai chialé sur mes oreillers, lassé, dégoûté, la douleur me lançant sur l’ensemble du cœur pour finalement replonger dans des bras qui me donnent aujourd’hui la sensation d’exister.

     

    Bien sûr, vous me direz, dans quelques mois, quelques années il viendra pleurnicher sur son ordinateur et il recommença à se plaindre de cette malchance dans ses unions avec les hommes, alors que je trouvais en Thibaut tout l’amour dont j’avais besoin. Peut-être remettrais-je les lettres que je lui écrirais ou qu’il m’enverrait avec tout l’espoir de le retrouver… ?

     

    Mais s’il y a une chose que j’ai compris depuis le début de mes premières amours, quel que soit le motif de la séparation, c’est que l’important est de profiter de chaque instant passé entre ses bras, prendre avec joie toutes les secondes qui nous sont offertes afin qu’il n’y ait dans ces histoires d’amour plus que la gaieté de ce sentiment partagé.


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  • Voilà une éternité que je n’ai pas laissé de traces dans ce « journal intime.com » dans lequel j’ai déversé beaucoup de larmes sur mes problèmes de familles et surtout mes problèmes sentimentaux.

     

    Facebook m’a fait délaissé ce système de « pleurnichage à des inconnus » qui m’allaient si bien à l’époque et qui, j’avoue, me plairait encore si je n’avais pas un peu pris de la maturité. Une troisième année de lettres s’est imposé à moi alors que je démarre une vie qui commence à ressembler à celle des adultes.

     

    Déjà, hier, j’ai ricané en voyant tout l’espoir que j’avais de l’histoire avec Pedro qui a fini par disparaitre quelques semaines après. Nous avons pleuré. Nous nous sommes écrit pendant des semaines jusqu’à ce qu’on se lasse. Je savais superbement bien écrire et parlé espagnol à ce moment-là… Je suis ensuite beaucoup sorti (vie étudiante), j’ai beaucoup dragué (vie étudiante) et fait la grande fête (vie étudiante). Dès lors que je rencontrais un gentil garçon qui connaissait mon goût pour les hommes (ça s’est su assez vite…), je le ramenais dans mon appartement. Je me lassais d’eux au bout de quelques nuits ou quelques jours. Puis j’ai rencontré Thibaut avec qui je suis encore et avec lequel j’envisage d’emménager.

     

    Mais nous souhaiterons partir dans le Sud-est et ainsi, j’arrêterais mes études et j’aurais la joie immense de retrouver ma sœur que je vois si peu malgré qu’elle se soit désormais installée avec son petit bout et son copain à Montpellier. Je vois très peu mes parents car mon père et moi sommes en froid, c’est difficilement supportable pour lui d’avoir un fils efféminé et pédé, tandis que ma mère est trop dépressive pour que nos discussions ne tournent pas autour de l’avenir qui l’angoisse totalement depuis des mois. Quant à mon frère, je suis toujours un peu inquiet car malgré qu’il grandisse, il ne fait rien de ses journées, il est paumé… Mais je me dis qu’on passe tous un peu par là et que ça s’exprime pour chacun autrement.

     

    Et vous qui passez par là ? Où en êtes-vous ? Devenir adulte est-il (ou a-t-il été) simple pour vous ?


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  • Je ne suis jamais revenu avec Paul.

    Il a définitivement coupé les ponts. J'étais malheureux, vraiment malheureux et inconsolable. Du coup, l'été qui n'était pas bien beau m'a paru beau et nul. Je suis célibataire et toujours autant désespéré.

    Le point positif, c'est que je suis à la faculté de lettre, à Bordeaux, dans mon mini studio mais j'ai un mal fou à travailler. J'ai aussi eu le permis le mois dernier et réussi la troisième fois ! J'ai donc rencontré enfin de nouvelles personnes, tolérantes, sympathiques et intelligentes. Nous avons l'intention, déjà, de faire une escapade en Russie, à pied, c'est une excellente idée mais nous n'y sommes pas encore.

    Coté famille, ma mère souffre de dpéresion, elle prend des médicaments et je suis incapable de l'aider, de l'écouter. Mon petit frère est revenu parmi nous mais nous avons déménagé pour qu'il puisse changer de fréquentations et également de collège. Pourtant, il n'y a pas de changmement, il est attiré par les cas sociaux, je ne sais vraiment pas pourquoi. Il a tout recommencer : la fumette, la bière chaque soir, il rentre tard, il répond. Mais entre nous, ça va et je crois qu'il est quand même mieux. Mais le fait d'être allé chez mon père pendant des mois n'a rien changé du tout...

    BISOUS


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  • Comme vous l'avez constaté, j'aime beaucoup déposer mes lettres ici. J'en ai écrit une, les yeux plein de larmes, à Paul afin de lui montrer que je l'aime plus que tout. "Paul, Si tu me reviens, j'accepterais de te partager, j'accepterais ton infidélité, tes doutes, tes projets où je n'existe pas. J'accepterais de ne pas dormir avec toi, de ne pas dormir dans tes bras, de ne jamais te voir au foot parce qu'Elle est là. Jamais je n'aurais cru que tu me partageais avec unE autre, que tu l'aimes depuis plus longtemps que moi, qu'à Elle, tu lui fais l'amour...que tu adores lui faire l'amour. Jamais je n'aurais cru qu'un jour, quelqu'un devrait choisir entre moi et quelqu'un d'autre. Et moi qui rêve d'être une fille, tu as choisi la fille parce qu'elle est certainement plus douce que moi, plus jolie, qu'elle a des fesses bien rondes, que jamais tu n'auras besoin de dire que tu es bi ou homo, que tu aurais une famille et des enfants. Pourquoi avoir accepté de sortir avec moi ? Je regardais tes yeux qui me regardaient aussi plein d'maour, je suis sûr que tu m'as aimé, que tu m'aimes encore, que tu vas m'aimer longtemps, que tous les jours tu vas penser à toi. Parce que tu l'as écrit noir sur blanc sur du papier, que tu me le disais dans l'oreille. On n'oublie pas une personne comme ça, je crois que tu aimes deux personnes à la fois et que nous sommes complémentaires. Je t'aime, j'ai besoin de toi, tu m'apportais bonheur, équilibre...Je n'allais pratiquement plus sur Internet, j'allais avoir un studio à Bordeaux et je n'avais pas peur de la distance. Je ne comprends pas comment tu me quittais après autant d'amour. Comment pouvais-tu hier, être aussi froid ? S'il te plait, donne-moi de tes nouvelles, que l'on reste au moins ami.. Ton ange" Voilà, qu'en pensez-vous ? Va-t-il me rappeler, devrais-je le faire ? Je lui ai mis dans sa boite aux lettres ce matin, je ne sais pas s'il l'a lu... Je vous donnerais des nouvelles en espérant qu'elle soit bonne !

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